La Cité de l’emploi lève les freins pour la garde d’enfants

Les élues de la petite enfance des villes d’Angers et Trélazé, l’élu à l’emploi de la communauté urbaine, le secrétaire général de la préfecture, la directrice de l’action sociale de la Caf… Tout le monde s’était donné rendez-vous le vendredi 29 novembre au matin, au centre Jean-Vilar à Angers.

Une occasion de dresser un bilan de cinq ans d’actions locales en matière de garde d’enfants dans le cadre du dispositif gouvernemental de la Cité de l’emploi.

Faciliter le retour à l’emploi dans les quartiers prioritaires

Ce dispositif est coordonné sur le territoire de la communauté urbaine par Aldev. Son objectif est de faciliter la mise en œuvre de projets innovants et multipartenariaux permettant de lever les freins au retour à l’emploi dans les quartiers prioritaires.

Parmi ces freins, la garde d’enfant en est un des plus importants. En effet, l’impossibilité de faire garder son enfant en bas âge constitue un empêchement insurmontable dans l’accès à un emploi ou à une formation notamment quand il s’agit d’une famille monoparentale.

Plusieurs exemples d’actions mises en œuvre ont été présentés : la création actuellement en cours de finalisation de Solidair’mam, une maison d’assistantes maternelles solidaire portée par RPE, le dispositif Par’emploi déployé par le Cidff et qui accompagne les parents dans la recherche d’un mode de garde et, pour terminer, le déploiement réussi des places en crèches à vocation d’insertion professionnelle (Avip).

14 « mamans solo » ont bénéficié d’une place Avip

Cette dernière action est une très belle réussite de la Cité de l’emploi d’Angers Loire Métropole. Depuis son lancement en décembre 2022, 14 familles monoparentales et autant d’enfants ont pu bénéficier de ce dispositif.

Des places en crèches sont ainsi réservées et financées dans des structures d’accueil aussi bien publiques que privées, comme celles de l’opérateur Vyv3 et bientôt de Khera, afin de permettre au « maman solo » de disposer immédiatement d’une solution de garde en cas de proposition d’emploi ou de formation.

La réussite est totale, l’action s’est soldée par le retour en emploi de 13 des 14 bénéficiaires.

Le dispositif places Avip se développe et sert d’exemple

C’est pourquoi, après avoir été testé à Trélazé puis à la Roseraie, le dispositif s’est étendu en septembre 2024 à Monplaisir. Et, à partir de janvier 2025, il y aura deux places supplémentaires à Belle-Beille et 1 dans les Hauts-de-Saint-Aubin.

Angers Loire Métropole comptera alors 8 places Avip : une à Trélazé et 7 à Angers. Tous les protagonistes ont tenu à saluer la très grande réussite de l’aspect partenarial de l’opération. Nathalie Gilles, directrice de l’action sociale de la Caf de Maine-et-Loire, a même précisé que l’exemple innovant angevin de places Avip dans un réseau de crèches, au plus près des bénéficiaires, a servi d’inspiration à l’actualisation du dispositif au niveau national.

Mais ce qui a le plus touché la trentaine de participants de cette matinée, ce sont les multiples remerciements emplis de gratitude des bénéficiaires d’une place Avip qui leur a offert un nouveau démarrage dans la vie.

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A l’occasion de la rencontre Cité de l’emploi, de gauche à droite, Francis Guiteau, adjoint au maire d’Angers et conseiller communautaire en charge de l’emploi, Pascale Mitonneau, adjointe au maire d’Angers à la Petite enfance,  Augustine Yecke, conseillère municipale d’Angers à la Petite enfance, à la famille et au quartier de la Roseraie, Sylvie Coulot, conseillère municipale de Trélazé déléguée à la Prévention à la santé et petite-enfance, Nathalie Gilles, directrice de l’action sociale de la Caf de Maine-et-Loire, Emmanuel Le Roy, secrétaire général de la préfecture de Maine-et-Loire, Magali Heurtin, adjointe au maire de Trélazé aux Solidarités.

Publié le 4 décembre 2024